Assistant(e), un poste clé mais mal payé

Les assistant(e)s pivots de l'entreprise ? C'est ce qui ressort d'un récent sondage Opinionway pour Randstad selon lequel les managers (91%) jugent que ces derniers ont un rôle central au sein de l'organisation. Leurs principales qualités : le sens du relationnel (pour 99% des managers), l'autonomie (98%), la maîtrise des nouveaux modes de communication (91%) et enfin la capacité à prendre des décisions (63%).

Les managers sont également particulièrement exigeants envers la fonction d'assistant(e). Ainsi, ils attendent d'eux la gestion et le suivi des dossiers (78%), des courriers (70%), des plannings et agendas (64%), des consommables et du matériel (48%), de l'organisation des réunions et des événements (44%) et même de la comptabilité (28%), etc.

Un salaire qui plafonne

Malgré leurs attentes, les managers ne semblent pourtant pas prêts à augmenter les assistants. Seuls 19% d'entre eux estiment en effet que leur salaire brut devrait dépasser 2.000 euros brut mensuel. Randstad note ainsi que le salaire moyen des assistants "semble plafonner depuis quelques années en dépit des nombreux atouts exigés". Il s'échelonne de 1.750 euros brut pour les assistants polyvalents à 2.030 euros brut pour les assistants de direction (voir nos offres d'emploi).

Une rémunération qui peut représenter un "frein au recrutement", note le cabinet de recrutement. D'autres sont également mis en avant par les managers : le manque de motivation (67%), le défaut de compétences (54%) ou encore le manque d'expériences (43%). Autre enseignement du sondage, alors que la profession est extrêmement féminisée (94%), des évolutions dans la mixité sont à prévoir, du fait notamment du regroupement de certaines filières de gestion-administration.