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Quel est le dress code idéal du commercial ?

Par Priscilla Gout | Publié le 29/05/2017

Si l’entreprise n’est pas censée imposer une tenue à ses commerciaux, la nature même du métier de commercial veut que leur apparence soit impeccable. Beaucoup de commerciaux hommes et femmes optent donc pour le port du costume cravate ou du tailleur jupe ou pantalon.

Le/la commercial(e) doit en effet faire bonne impression et savoir subtilement doser entre style, harmonie, et sobriété. Une tenue trop excentrique nuirait en effet à ses rendez-vous puisqu’elle peut perturber le client ou prospect et l’empêcher d’être réellement attentif au discours de son interlocuteur.  Une tenue stylée et moderne enverra un message positif au client : celui d’un commercial qui vit avec son temps, qui a du goût.

Quelle tenue pour ces messieurs ?

De nos jours, les commerciaux peuvent généralement opter pour une tenue casual (jean, chemise, baskets…) au sein de l’entreprise. Tout dépend du code vestimentaire en rigueur dans l’entreprise. La cravate n’est en effet pas de mise dans toutes les structures ni imposée par tous les patrons lors des rendez-vous. Costume avec veste, pantalon, chemise, chaussures de ville restent cependant de rigueur pour un commercial en rendez-vous avec des prospects et ou des clients, en particulièrement chez les commerciaux BtoB.

Opter pour le « bon goût » et la modernité

Plusieurs règles de bon goût s’appliquent lorsque l’on porte un costume lors de ses rendez-vous clients. En voici quelques-unes :

  • Un costume anthracite ou gris plutôt que noir.
  • Une ceinture pas trop étroite, assortie aux chaussures de préférence.
  • A l’arrière de la veste, on préfèrera la double fente, plus moderne et plus stylée que la simple.Choisir la bonne taille de veste est important. Pour cela, aidez-vous de l’illustration ci-dessous :
  • Le costume doit être déboutonné en s’asseyant et reboutonné une fois debout.
  • Les chaussettes doivent être assez hautes pour que les jambes ne soient pas visibles lorsque le commercial est assis.
  • La cravate doit être de couleur sombre que la chemise.
  • La veste doit être juste assez longue pour couvrir la braguette et le derrière
  • La cravate doit toucher à peine la taille du pantalon ou un tout petit peu plus court

> Vidéo : réussir son nœud de cravate

Et pour elles ?

Les femmes commerciales ont un peu plus de liberté concernant leur tenue vestimentaire. Bien sûr, les tailleurs pantalon et/ou jupe aux couleurs sobres (blanc, noir, gris) assortis de talons hauts ou ballerines reste des valeurs sûres pour les professionnelles de la vente. Le maquillage doit rester discret et les cheveux sont de préférence coiffés. C’est en tous cas ce que l’on apprend dans la plupart des écoles de vente.

En réalité, les femmes disposent d’un large éventail de tenues pouvant convenir à des rendez-vous clients, leur permettant de s’adapter à leurs interlocuteurs (des entreprises au dress code stricts aux entreprises au code vestimentaire plutôt « casual »).

Que dit la loi sur la tenue du salarié au travail ?

L’employeur peut restreindre la liberté des salariés en matière vestimentaire dès lors que la nature des tâches à effectuer le justifie. L’employeur est en droit d’exiger du salarié que celui-ci porte une tenue propre, et décente. La justice a ainsi dans plusieurs cas validé le licenciement de salariés qui s’obstinaient à porter une tenue jugée négligée alors qu’ils étaient en contact avec la clientèle de l’entreprise, et nuisaient ainsi à son image de marque (ex : port du bermuda, de tongs, d’un jogging…). A noter que l'entretien de la tenue de travail rendue obligatoire par l'employeur est à la charge de celui-ci, et non à la charge du salarié.

Quid des frais d’entretien ?

Le commercial peut tenter de déduire dans la partie « frais réels » de sa déclaration d’impôts les frais spécifiques liés à sa tenue vestimentaire (achat, entretien et blanchissage) mais l’achat de cravates ou de costumes pour un cadre ne sont pas déductibles. Attention les justificatifs devront être conservés pendant 3 ans.

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