Ingénieurs et techniciens : des professionnels très courtisés

Fed Ingénierie, cabinet spécialisé dans le recrutement des ingénieurs et techniques, et son partenaire emploi, propose un portrait-robot intéressant du marché de l’emploi des ingénieurs et techniciens après avoir interrogé près de 800 professionnels de la filière. Quelles sont les aspirations ? Leurs attentes ? Comment les entreprises peuvent-elles attirer ces professionnels très courtisés ?

Trois grands enseignements

• Un marché de l’emploi favorable mais peu dynamique selon les professionnels
• La moitié des ingénieurs et techniciens sont en veille
• Le salaire reste le 1^er critère de choix entre 2 offres

Fed Finance constate que le marché de l’emploi des ingénieurs et techniciens fait face à un total paradoxe. Alors qu’il est plutôt favorable et que les opportunités sont nombreuses, plus de la moitié des professionnels sont plutôt pessimistes et estiment que celui-ci n’est pas dynamique (57% des ingénieurs, 59% des techniciens).

Techniciens et ingénieurs ne manquent pas de dynamisme quant à eux puisque 53% d’entre eux sont à l’écoute du marché, et 42% déclarent postuler régulièrement à des offres d’emploi. Les 2/3 des répondants (70%) sont pourtant en poste depuis moins de 6 ans.

Le salaire peut faire la différence

Face au choix qu’ils ont sur le marché, c’est le salaire qui fera la différence entre deux offres, pour 57% des postulants, juste devant les perspectives d’évolution (55%). En 3^e position, l’ambiance de travail est un critère déterminant pour 43% des ingénieurs et techniciens : l’entreprise doit donc leur faire bonne impression et avoir une bonne réputation de ce point de vue. Plus étonnant selon Fed : l’innovation n’est pas un critère de choix puisque seulement 27% y sont sensibles au moment de postuler pour un poste plutôt qu’un autre.

Enfin, les gros sites industriels n’attirent pas plus que cela, et c’est le salaire qui se montre déterminant dans ce cas : seule une augmentation « significative » de salaire « pourrait influer positivement » sur la décision des techniciens et ingénieurs de se « décentraliser ».