Travailler à domicile : les assistantes maternelles ont le vent en poupe !

Pour la première fois depuis cinq ans, l'Acoss, la caisse nationale des Urssaf, fait état d’un net rebond des emplois à domicile : + 1,5 % de la masse salariale en un an. Par ailleurs, malgré la stabilité du nombre de particuliers employeurs (environ 2 millions), le nombre d'heures déclarées par ces personnes a augmenté. Autrement dit, le travail au noir est en recul.

La raison ? La généralisation du crédit d’impôt depuis le 1^er janvier 2017. Loin d’être une mesurette, cette révision de la loi de finances permet désormais à un plus grand nombre de Français de bénéficier d’une "ristourne" s’ils recrutent un(e) aide ménager(e), un(e) aide à domicile, un(e) jardinier(e), etc. Particulièrement concernés, les retraités ne bénéficiaient auparavant que d’une « réduction »  d'impôt s'ils étaient imposables sur le revenu, tandis qu’aujourd’hui, ces ménages souvent non-imposables reçoivent également un chèque du fisc (« crédit » d’impôt).

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Les métiers pour travailler chez soi ou chez les particuliers

Premier domaine d’emplois à domicile qui profite de cette reprise d’activité : la garde d’enfant. En un an, le nombre de Français qui emploient un(e) assistant(e) maternel(le) ou un(e) baby-sitter a atteint un record : 96 000 personnes (3 840 de plus qu’en 2016). Sans surprise, le nombre de salariés à lui aussi augmenté, tout comme le nombre d’heures déclarées.

Mais plus généralement, l’ensemble des domaines de l’emploi à domicile sont amenés à bénéficier de ce regain d’intérêt chez les particuliers, qu’il s’agisse de garde pour enfants, de services de la vie quotidienne ou d’assistance pour les personnes fragiles ou âgées. Parmi les profils sollicités :

• Aide ménager et aide à domicile
• Assistant informatique à domicile
• Assistant d’une personne fragile ou âgée
• Assistant maternel
• Cours particuliers et soutien scolaire
• Garde d’enfant à domicile